Sur la place de l’église, on peut encore voir la pompe qui alimentait en eau potable tout le village avant l’installation de la distribution d’eau en 1950. Elle était alimentée par une citerne remplie par drainage des terrains avoisinants. Cette eau était ensuite filtrée avant la distribution à la pompe. Cette pompe aura rendu service pendant près de 200 ans. En 2014 le Comité de Maizeret a décidé, en collaboration avec l'association Qualité Village Wallonie, de remettre en état la pompe. Cette rénovation fut fêtée le 12 septembre 2015. Lors de cette cérémonie, les villageois ont pu découvrir une plaque avec le blason du village mais aussi une petite sculture de Frederik Raymond représentant un cloupia assis à côté du bac de la pompe. Les habitants de Maizeret étant surnommés "les cloupias", cette sculture rappelle a tout un chacun que cet animal est le symbole du village.

 

         Pas loin de la pompe sous l’arbre du centenaire, on aperçoit le monument célébrant la date du 6 juillet 1830 (rappelant les fêtes du centenaire de l’indépendance de la Belgique).

 

         Contre l’église, abritée sous deux sapins, un petit monument rappelle l’héroïsme de nos soldats lors des deux guerres. Il fut inauguré le 6 septembre 1966. Les anciens combattants auraient souhaités que ce monument soit placé au carrefour de la rue Gouverneur Galopin et de la rue du Village. Cette revendication ne fut jamais rencontrée. Il est aujourd'hui complété par un panneau rappelant la présence du fort du Diable. Le monument est fleuri chaque année à l’occasion des manifestations patriotiques.

 

          Sur le territoire du village on dénombre trois potales érigées par la ferveur du peuple, le long des chemins, dans les champs.

 

          La plus ancienne était la petite chapelle de Notre-Dame située sur le chemin de Maizeret à Mozet au carrefour de la ferme de Bialy. Elle datait de 1668 et une inscription en latin se lisait facilement. Elle fut volée en 1985 puis remplacée par la potale que nous pouvons voir aujourd’hui.

 

          Les deux autres sont installées dans le village, non loin de l’église Saint-Martin. Elles sont dédiées à Notre-Dame de Bon Secours. L’une d’elles, devant le numéro 97 de la rue de Vilenval, date de 1833 et fut construite par un soldat du village, Nicolas Absil, revenu sain et sauf de la révolution de 1830. Quant à l’autre, devant le numéro 109 de la rue de Vilenval, près de l’ancienne maison communale, elle n’est pas datée et son histoire est aujourd’hui oubliée.

 

          Il existe aussi, en bordure de la rue Gouverneur Galopin, entourée des terres du château de Maizeret, une grande chapelle en pierres grises construite par Célina Bouchat en hommage de reconnaissance à Notre-Dame de Lourdes et au Sacré-Cœur de Jésus parce qu’il n’y eut aucune victime au village lors de la guerre 14-18 et pour protéger le village. Hélas, cette construction est aujourd’hui démunie de toute effigie ou statue de saint.

          Située dans les arbres, attachée dans un chêne, en contrebas de la ferme de la Fontaine, à proximité des deux fortins, il existait une statuette de Sainte-Anne que les ouvriers carriers vénéraient en rentrant du labeur. L’arbre fut foudroyé et la statuette disparu. Des rogations y étaient organisées ainsi qu’au vieux calvaire en pierre qui se dressait au sud-ouest du village au milieu des terres au croisement de deux chemins  aujourd’hui disparus dans les labours. La terre environnante était appelée « la terre du Grand Bon Dieu ». Il était entouré d’un buisson d’aubépine qui lui prodiguait un peu d’ombre. Aujourd’hui, il a été déplacé de quelques dizaines de mètres, en dehors de l'exploitation agricole. On ne relève aucune inscription qui puisse nous renseigner sur son origine et plus personne ne semble connaître son histoire.